Spécification et fonctionnement
Notre système électronique comprend une boîte murale certifiée avec contrôle de rétention des huiles prédéterminées (non pas de haut niveau). Cette boîte électronique nécessite une alimentation de 115 volts, qui est reliée par un fil tech à l’intérieur de l’intercepteur à une boîte de jonctions étanche, à laquelle sont rattachées trois électrodes, alimentées par un bas voltage (2 volts).
Après avoir installé l’intercepteur dans le sol, le remplir d’eau jusqu’au radier du tuyau et brancher le cordon d’alimentation à une prise électrique de 115 volts 15 AMP. Lorsque les électrodes sont en contact avec l’eau, la lumière verte s’allume sur la boîte de contrôle murale pour indiquer que le système est maintenant fonctionnel.
Les huiles usées s’accumulent à l’intérieur de l’intercepteur à partir du niveau du radier en flottant à la surface des eaux, étant plus légères, et elles sont retenues à l’intérieur par la cheminée qui descend vers le fond à la sortie, ne laissant s’échapper que les eaux. Lorsque les huiles qui, retenues à l’intérieur s’épaississent en refoulant vers le fond, ont atteint la capacité de rétention maximale (voir mesure “H” sur notre dessin), les sondes sont immergées dans l’huile. Deux lumières rouges indépendantes s’allument pour indiquer qu’il faut vidanger. La vidange peut se faire à succion par le tuyau de siphonage en ouvrant la porte d’accès sur le gros couvercle à cet effet ou à même la pompe s’il y a lieu. Lors de cette opération, s’assurer qu’il n’y ait pas d’écoulement d’eau dans le système de drainage. Après avoir vidangé la nappe d’huile, rajouter de l’eau dans l’intercepteur par le système de drainage. Lorsque l’eau va de nouveau toucher aux électrodes, les lumières rouges vont s’éteindre et la lumière verte va s’allumer sur le panneau de contrôle.
Notre intercepteur d’huile électronique ne comprend pas de soupape de fermeture à sa sortie pour prévenir toute paralysie du système de drainage des égouts du bâtiment ; notre appareil est pourvu d’une capacité d’emmagasinage sécuritaire (voir mesure “J” sur notre dessin) qui laisse amplement le temps de faire la maintenance en toute quiétude, ce qui représente un atout considérable pour l’utilisateur.
Capacité
La capacité requise en GPM est déterminée par le nombre d’unités de réparation ; c’est-à-dire le nombre de véhicules pouvant être réparés en même temps dans le garage.
Avantages du GR-5500 électronique
- Économie d’espace: ne nécessite aucun autre réservoir de récupération
- Vidange par succion ou par pompe calibrée pour enlever les huiles usées, sans enlever le couvercle. Permet de siphonner la portion des huiles seulement
- Économie d’installation
- La capacité requise de rétention d’huile usées sera déterminée grâce au bon jugement de l’utilisateur (voir votre représentant)
- Économie importante sur l’entretien grâce aux voyants lumineux au mur, indiquant à quel moment vidanger
- Plus la capacité sera grande, moins fréquentes seront les vidanges. Donc une opération plus économique, et moins de risque de débordement s’il y a déversement d’huile accidentel dans l’atelier
- Réserve de sécurité d’eau importante évitant les déversements d’huiles dans les égouts (J)
Méthode d'installation dans le sol
Tous les drains de plancher doivent se déverser dans un intercepteur à sable qui se poursuit dans l’intercepteur d’huile. L’intercepteur d’huile doit être ventilé par deux tuyaux de 2’’ sortant parallèlement à l’extérieur de la bâtisse et se dirigeant vers le toit ; l’un des tuyaux doit surpasser l’autre de 12’’ approximativement. À l’intérieur du bâtiment, le tuyau pour l’évent peut être sur le 2” mais doit obligatoirement être sur le 3” à l’extérieur.
Un intercepteur n’est pas connu pour recevoir les huiles usées provenant des changements d’huile des ateliers de mécaniques. Il a été élaboré pour traiter les affluents ayant les caractéristiques suivantes : débit intermittent ou variable, mélange eau/huile, non soluble/non émulsif.
Les appareils doivent être déposés sur une base compactée de pierres concassées ou de sable, et enfoncés jusque sous le plancher de béton et aussi être cimentés à ce plancher. Avant le début des opérations dans l’atelier, l’intercepteur doit être rempli d’eau propre jusqu’au radier et ainsi de suite après chaque vidange et chaque nettoyage. L’intercepteur doit être nettoyé une fois par année ou plus si nécessaire. Le capteur de sable doit être vidangé lorsque le volume s’approche du radier des connexions avant qu’il se déverse dans l’intercepteur.
Dessin technique